On appelle en cambodgien « voyelles pleines » (ស្រៈពេញតួ), des « signes graphiques venant pour la plupart du sanskrit », dixit Michel Rethy Antelme dans sa présentation de l’écriture khmère, dans la partie introduction de son Dictionnaire français-khmer.
Ces voyelles sont d’un usage moins courant que les autres lettres de l’alphabet cambodgien, mais elles ne sont pas vraiment rares (enfin, pas toutes), et leur apprentissage est donc indispensable. Elles sont au nombre de treize. Voici les cinq premières.
ឥ : prononcée le plus souvent comme un « i » bref, dans un mot comme ឥណ្ឌា, qui signifie « Inde » ;
ឦ : prononcée le plus souvent comme un « i » long, comme dans le mot ឦទិសនាម, qui signifie « patronyme » ;
ឧ : prononcée le plus souvent comme un « o » court, comme dans le mot ឧកញ៉ា, transcrit okanha, qui désigne, y compris dans le Cambodge contemporain, certains dignitaires ;
ឩ : à ne pas confondre avec le précédent (il y a un petit trait vertical en plus au niveau du « pied »), prononcée « oo ». Je n’ai pour ma part jamais rencontré cette lettre, qui est, selon le dictionnaire en ligne Tovnah, utilisée entre autres dans le mot ឩដ្ឋ, signifiant « chameau » ;
ឪ : prononcée le plus souvent « o=ou », comme dans le mot ឪពុក, qui signifie « père ».
Nous verrons quatre voyelles pleines de plus dans la leçon suivante.
En attendant, vous trouvez ci-dessous, comme d’habitude, une image avec ces caractères en écriture régulière et en écriture ronde. La version pdf est ici.
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