Si vous avez besoin d’un plan de Phnom Penh, des programmes de TV5 Monde, de l’adresse de quelques-uns des principaux bars et restaurants français de la capitale, d’informations éparses sur le Royaume, des adresses et numéros de téléphone utiles à l’expat en goguette, et tout cela sans débourser le moindre riel, ne cherchez plus : récupérez une copie du dernier numéro de L’Écho du Cambodge, vous le trouverez dans la plupart des établissements locaux.
Ce petit mensuel francophone est en effet la source de nombreuses informations pratiques qui vous aideront à survivre dans la capitale du Royaume. Vous pourrez même vous en servir pour planifier vos activités culturelles du mois à venir, et découvrir des sites touristiques. Vous pourrez même vous divertir agréablement en lisant une histoire drôle. Et qui sait, peut-être l’une des petites annonces publiées dans le magazine vous aidera-t-elle à trouver votre nouvelle voiture ?
L’Écho vit de la publicité, et ce n’est donc probablement pas un modèle d’impartialité dans les articles qu’il consacre de temps à autre à ses annonceurs. De même, le contenu éclectique du mensuel ne méritera peut-être pas d’être intégré le prestigieux Bulletin de l’École Française d’Extrême Orient en raison du caractère hautement scientifique des articles. Mais ne soyons pas condescendants : si l’Écho (si l’on excepte le Petit Journal) est le seul représentant survivant de la presse francophone locale après de nombreuses années d’existence, c’est qu’il a sans doute son utilité ! À découvrir donc, que ce soit de façon occasionnelle ou régulière.
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