En guise d’amuse-bouche, avant de nous intéresser aux trois principaux groupes du site de Sambor Prei Kuk, je vous propose une petite tour en briques à laquelle on accède par un chemin de traverse, à une cinquantaine de mètres après l’entrée de l’ensemble du site, à gauche. Il faut parcourir environ 500 mètres d’un chemin à peine assez large pour laisser passer une voiture.
D’après le panneau indiquant l’accès au site, la tour s’appelle Ânlong Châmbâk (អន្លង់ចំបក់, littéralement la « mare au badamier »), mais je n’ai trouvé ce nom ni dans le Guide archéologique du Cambodge de Bruno Bruguier, ni même sur le site CISARK (Carte interactive des sites archéologiques khmers, voir ici), qui est pourtant sensé présenter de façon exhaustive tous les sites archéologiques khmers connus. Je suppose que cette jolie petite tour est connue par les archéologues sous un autre nom. Si quelqu’un le connaît, je suis preneur !
C’est par hasard que nous avons découvert ce monument, signalé par une pancarte rudimentaire en khmer, plantée à l’entrée du chemin y conduisant.
Perdue au milieu des arbres, la tour en briques est emprisonnée dans les racines végétales qui forment comme une résille autour de la construction. Cela donne, rétrospectivement, une idée du travail qui a dû être fourni par les spécialistes de l’EFEO pour dégager de la végétation les temples angkoriens « redécouverts » à partir de la seconde moitié du dix-neuvième siècle et qui avaient été abandonnés à la forêt.
C’est aussi probablement grâce à cette végétation que la tour ne s’est pas effondrée.
Voici quelques photos.
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Méta