Parmi les chanteurs khmers contemporains, l’un de mes préférés est sans conteste Chhay Virakyuth (ឆាយ វីរៈយុទ្ឋ), qui doit faire partie des jeunes chanteurs parmi les plus populaires auprès des demoiselles khmères.
J’aime en particulier une chanson d’amour, intitulée « Où étais-tu petite sœur, avant que je n’en connaisse une autre » (មុនបងស្គាល់គេ អូននៅឯណា?) (autrement dit : pourquoi ne t’ai-je pas connue plus tôt), qui respecte tout à fait la traduction du genre : une chanson d’amour cambodgienne n’est bien sûr réussie que si elle parle d’un amour impossible ! (Chhay Virakyuth a évidemment bien d’autres titres à son actif, vous les trouverez sans mal sur Youtube.)
Une petite remarque d’ordre linguistique : អូន signifie normalement petit frère ou petite sœur, mais le mot s’utilise comme pronom personnel de la deuxième personne du singulier (« tu ») lorsqu’un homme s’adresse à la bien-aimée, ou comme pronom personnel de la première personne du singulier (« je ») lorsque ladite bien-aimée parle d’elle-même ; de même, បង, qui signifie grand frère ou grande sœur, s’utilise comme pronom personnel de la première personnel du singulier (« je ») par le galant, et comme pronom personnel de la deuxième personne du singulier (« tu »), lorsque la demoiselle s’adresse à son galant.
Mais trêve de grammaire, écoutons plutôt l’histoire de l’amour contrarié de Chhay Virakyuth :
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Méta