Nous avons vu au proverbe précédent (ici) que les veuves avaient la possibilité de décider de leurs amours selon leur cœur. Pour enfoncer le clou et faire un geste au bénéfice des femmes seules, privées de compagnon, les Khmers précisent qu’une veuve, pour veuve qu’elle soit, n’en est pas moins une femme. Voici exactement ce qu’ils disent :
បាយកកក៏បាយ មេម៉ាយក៏ស្រី។
កក être durci, coagulé, figé (បាយកក sert à désigner le riz cuit refroidi, qui reste de la veille, par exemple)
ក៏ (particule grammaticale qui sert de liaison, ou de conjonction. Ici, on peut la comprendre comme signifiant « être » ; s’écrit avec la consonne ក sur laquelle on place un signe diacritique qui ressemble au chiffre khmer 8 ៨ : ៏) (se prononce tout simplement comme ក : [kâ])
(Le reste du vocabulaire a déjà été vu.)
Traduction : Le riz de la veille n’en reste pas moins du riz, la veuve n’en reste pas moins une femme.
J’emprunte ce proverbe au site vorasith.online, ici.
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