Je ne résiste pas au plaisir de reprendre, en le modifiant légèrement, un billet que je viens de publier sur Sinogastronomie et consacré à l’une des innombrables friandises qui s’offrent au gourmand au Cambodge : le « nôm kântâm » (នំកន្តំ) (voir le billet ici).
J’ai découvert ce petit gâteau confectionné à partir de riz glutineux (បាយដំណើប) et de haricots mongo (សណ្ដែកបាយ) à l’occasion d’une excursion au Phnom Chisor (ភ្នំជីសូរ), situé dans la province de Takeo (ខេត្តតាកែវ), sur la route nationale 2 (ផ្លូវជិតិ២), à une soixantaine de kilomètres au sud de Phnom Penh.
De saveur légèrement salée, parfumé, ce petit gâteau en forme de cube de cinq centimètres de côté est vendu en grappes de cinq au prix très modique de 1000 riels (environ 0,25 dollar américain).
Si, du point de vue gustatif, il ne figure pas dans la liste des dix préparations culinaires que j’emmènerais sur une île déserte, son aspect mérite sans l’ombre d’un doute une mention particulière.
La friandise est enveloppée dans une petite boîte faite de lanières de jeunes feuilles de palmier à sucre (ត្នោត) tressées, et cette petite boîte est tout simplement superbe !
(Une petite remarque d’ordre linguistique : vous aurez peut-être remarqué que le ្ត du mot កន្តំ se prononce « t », tandis que celui du mot សណ្ដែក se prononce « d » ? Et bien oui ! La lettre ្ដ peut être le pied de la consonne ត comme celui de la consonne ដ. Je consacrerai très bientôt à ce « piège » de la langue cambodgienne un petit billet linguistique.)
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